Interventions

Ptosis palpébral

01.

Pourquoi ?

Le ptosis correspond à une chute de la paupière supérieure par impotence du muscle releveur de la paupière. Plusieurs mécanismes sont reconnus : atteinte neurologique, atteinte musculaire (lié à l’âge) ou traumatisme.

02.

Comment ?

L’intervention est souvent réalisée sous anesthésie locale associée à une sédation réalisée par un médecin anesthésiste. L’hospitalisation est en ambulatoire.
Le traitement du ptosis consiste à un raccourcissement ou une réinsertion du muscle releveur.
Cette intervention nécessite la réalisation d’une cicatrice dans le pli palpébral supérieur.
Il peut persister une malocclusion nocturne sans conséquence, rançon logique du traitement.

03.

Évolution habituelle

Lors de la consultation préopératoire, je vous ai remis une prescription avec des soins. Suivez les indications de l’ordonnance. Les soins débutent le lendemain, vous retirez la compresse sans en remettre.
  • Œdème : les paupières sont gonflées. Rester assis ou demi-assis, et appliquer régulièrement des compresses imbibées de Serozinc (pensez à placer la bouteille au réfrigérateur) pendant 48 heures ou des lunettes réfrigérées pour limiter ce dernier.
  • Ecchymoses : sortez avec des lunettes de soleil
  • Points de suture : retirés par moi-même au cabinet entre 3 et 6 jours après
Le bénéfice de l’intervention ne peut être apprécié que 3 à 6 mois plus tard parfois. Certains résultats incomplets sont volontaires pour éviter un assèchement oculaire. L’asymétrie dans le regard vers le bas est possible surtout si l’opération est unilatérale.
04.

Les complications

  • Mineures : hypocorrection, hypercorrection qui peut justifier d’une réintervention, anomalies de la courbure de la paupière
  • Rares : fils frottant responsable de sensation de grains de sable. Prévenir le plus tôt possible le cabinet.

 

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